Et de 1!

Voilà, nous y sommes: cela fait maintenant 1 mois que nous sommes confinés. Alors, quel est le bilan de ce 1er mois passé en vase clos?

Tout d’abord, les enfants. Entre le travail scolaire, le sport (avec John ou course sur tapis), les jeux et la routine du quotidien, ils n’ont pas l’air de s’ennuyer. Les journées passent assez vite. Par contre, la charge de travail ayant augmenté ces 2 dernières semaines, ils commencent à fatiguer un peu. La fin de semaine de 4 jours pour Pâques leur a fait du bien. Nous ne serons en vacances que le 24 au soir. La fin des vacances correspondra avec la reprise officielle de l’école annoncée il y a quelques semaines par le 1er ministre du Québec. Les autorités semblent vouloir maintenir cette date bien que le nombre de cas continue d’augmenter, car les enfants touchés par le Covid ne présentent que très rarement de graves complications. Nous ne sommes pas enchantés à l’idée de les remettre à l’école sachant qu’ils pourraient ramener le virus à la maison… Comment ferons-nous si John et moi sommes touchés en même temps?

Côté parents, le bilan est plutôt bon également. John continue à travailler de la maison. C’est un peu plus délicat quand il est en conférence mais dans l’ensemble ça se passe plutôt bien. De mon côté, entre les enfants, le chien, la cuisine et la maison je trouve largement de quoi m’occuper. Bien que nous soyons habitués à être ensemble toute la journée depuis bientôt 6 ans, la tension est parfois palpable entre nous. En temps normal, l’un et l’autre avons la possibilité de voir d’autres personnes, de prendre l’air, John d’aller faire du vélo… En ce moment, pas de soupape de décompression…

Pour ce qui est du ravitaillement, pas de problème majeur. Nous avions fait pas mal de stock et continuons à nous faire livrer assez souvent pour pouvoir avoir des produits frais. Et pour le chien, nous avons également de l’avance grâce à un magasin d’alimentation pour animaux qui nous a livré en 24h!

De manière générale, le moral est bon. Bien sur, les enfants sont frustrés de ne pas pouvoir sortir et aller se défouler dehors. Rose est inquiète à l’idée que l’un d’entre nous puisse attraper le virus et est clairement tannée de voir qu’il n’y a que ça comme sujet aux nouvelles. Zoé espère revoir ses amis avant la fin de l’année scolaire et est déçue car le voyage à Boston est annulé. Alexandre aimerait pouvoir faire la traditionnelle sortie de fin d’année des CM2 qui marque la fin du primaire: une journée à la plage d’Oka. John a vu toutes ses courses de vélo annulées, moi toutes les courses à pieds. Nous ne pourrons pas retrouver nos familles cet été et commençons à douter, avec les annonces faites au compte goutte, que nous puissions rentrer à Noël. J’essaie de ne pas y penser, de me focaliser sur autre chose quand mon coeur se serre. Je réfléchis à ce que j’aimerai faire lorsque tout cela sera derrière nous, ça m’aide à positiver et à garder en tête que ça n’est que temporaire. Après tout, même si ça devait durer encore 1 an, dans une vie ce n’est pas grand chose. Il faut se dire que ce qui est fait maintenant va nous permettre de rester en vie et en bonne santé. Alors, on s’accroche!

Pour finir, le bilan général est édifiant. Le 12 mars, jour de la fermeture des écoles , il y avait 17 cas au Québec et 138 dans tout le Canada. À ce jour, on en recense 13557 au Québec et 25546 au Canada. Le Québec a enregistré 360 décès, essentiellement des personnes âgées. L’accent est donc mis sur les maisons de retraite afin d’essayer d’endiguer l’épidémie et de préserver les ainés. Pour ce faire, le gouvernement a transféré du personnel hospitalier vers les Centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) pour venir en aide au personnel. Lors des points de presse sont régulièrement évoqués la réouverture progressive des commerces et des écoles/ garderies mais finalement, rien n’est sur. Personne ne sait vraiment quand le pic sera dépassé, quelles seront les règles d’un déconfinement progressif, ou si la mise en place d’un test d’immunité sera possible… Tout le monde tâtonne depuis le début. L’incertitude est ce qui est le plus difficile nerveusement.

Continuez à prendre soin de vous et à rester chez vous, nous sommes sur la bonne voie!

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